18 déc. 2007

Un peu d'histoire de Paris

La colonne de la place Vendôme :
Elle a été érigée en 1810 par Napoléon, en hommage à la grande armée.
Cette colonne est faite de 1200 canons pris en trophée dont on a coulé le bronze. Chaque régime politique en fera un faire valoir.
La Restauration y plante son drapeau blanc après avoir ôté l’effigie de Napoléon. La Monarchie de Juillet y plante son drapeau tricolore, avant d’y remettre une statue de Napoléon, dans un souci de consensus politique. Les troupes de Napoléon III convergent vers cette colonne lors de la célébration des victoires de Magenta et de Solferino.
La colonne est renversée par les communards le 16 mai 1871.
Enfin, elle est restaurée et remise sur son piédestal par la IIIème république. Elle trône toujours aujourd’hui du haut de ses 44 mètres sur la célèbre place.


La colonne de la Bastille :

La colonne de Juillet est une colonne élevée sur la place de la Bastille à Paris, en commémoration des morts des Trois Glorieuses du mois de juillet 1830, qui débouchèrent sur la chute de Charles X et le début du règne de Louis-Philippe Ier (la Monarchie de Juillet), duc d'Orléans, jusqu'au Printemps des peuples en 1848.
Elle n'est donc pas érigée en commémoration des événements révolutionnaires de 1789 (Prise de la Bastille) comme certains le pensent.
Le sommet est orné d'une sculpture en bronze doré d'Auguste Dumont : le Génie de la Liberté.
Dans les fondations furent aménagés des caveaux funéraires destinés à abriter les ossements des 504 victimes de juillet 1830. Véritable ossuaire, le sous-sol de la colonne reçut aussi près de 200 corps de la Révolution de 1848


L'obelisque de la place de la Concorde :

L'obélisque égyptien de Louxor, vieux de 3 300 ans (-XIIIe siècle), fut transporté en France en 1836, offert par l'Égypte en reconnaissance du rôle du Français Champollion qui a été le premier à traduire les hiéroglyphes. Le roi Louis-Philippe le fit placer au centre de la place lors son l'aménagement par l'architecte Hittorff. Haut de 22,86 mètres, le monolithe, en granite rose de Syène, pèse 227 tonnes. Il est érigé sur un socle de 9 mètres et est coiffé d'un pyramidion doré de plus de trois mètres et demi. Les hiéroglyphes qui le recouvrent célèbrent la gloire du pharaon Ramsès II.
Le sommet de cet obélisque est surmonté d'un pyramidion de plus de 3,50 m, ajouté en mai 1998, aussi pointu qu'étincelant, fait de bronze et de feuilles d'or. Il est censé remplacer un précédent ornement sommital, emporté lors d'invasions en Égypte au VIe siècle.
L'obélisque se situe sur la ligne de l'axe historique de Paris qui va de l'Arc de Triomphe du Carrousel à l'Arche de la Défense en passant par le jardin des Tuileries et l'avenue des Champs-Élysées.
L'obélisque est aussi un cadran solaire, grâce à des lignes tracées au sol